Projet Kano-Népal

Dans la longue liste des festivités qui rythment la vie des népalais, près d’une trentaine, sans compter les fêtes propres à certaines ethnies comme celles, chez les newars, majoritaires dans la vallée de Katmandou, liées aux différentes étapes de la vie (vers 5 mois, première bouchée de riz, à 2 et 4 ans célébration marquée de l’anniversaire, entre 6 et 10 ans mariage des jeunes filles avec le dieu Narayan,…), nous avons assisté le 20 juillet dernier à celle de Ghanta Karna durant laquelle on célèbre la mort du démon “Cloche-Oreilles”, du népali “Ghanta”, cloche, et “Karna”, oreilles.

La journée des professeurs. Une journée nationale dédiée aux enseignants au cours de laquelle les enfants de l’école leur apportent de petits cadeaux en signe de gratitude. Ça laisse rêveur…
Non seulement il ne s’agit pas pour eux d’une contrainte mais en plus ils vous en parlent plusieurs jours à l’avance avec entrain. Peut être le fait qu’ils n’aient pas cours ce jour là n’y ait pas complètement étranger. Nous attendions donc cette journée avec impatience pour voir de nos propres yeux qu’un tel événement était bien possible. Et il l’est.

Il aura fallu attendre patiemment (une vertu fort sollicitée ici) que tout un tas de conditions favorables soient réunies pour que l’école puisse lancer les travaux destinés à améliorer ses conditions d’accueil, mais cette fois ça y est, le chantier est lancé.
De quoi s’agit-il ?

Ça a commencé avec un coup de fil d’un professeur de judo de Katmandou : “il y a un tournoi inter-écoles en juin, vous viendrez ?” et quelques informations parcellaires et erronées comme celles concernant le public visé : garçons entre 30 et 35 kilos nous dit-on alors.
Nous n’avons qu’un mois pour préparer d’éventuels volontaires. Les enfant viennent à peine de démarrer le judo. Nous avons trois groupes d’une dizaine d’élèves, dont 10 filles ! Nous enseignons tous les jours après les cours, soit 6 jours sur 7. Chaque groupe a cours deux fois par semaine. C’est mince pour les présenter aussi vite à une compétition. Il faut se décider rapidement. Nous tenterons l’aventure !

Un petit compte rendu rapide du stage de judo que nous avons organisé le 14 décembre 2008 pour collecter des fonds.

N'y allons pas par quatre chemins, l'opération a été décevante d'un point de vue financier, la faute à un nombre restreint de participants, 14 au total. Si les membres du club ont su se mobiliser (merci les amis !), peu de judokas extérieurs au club ont fait le déplacement... qu'il lui soit rendu grâce !
Trop tôt (10h, faut pas pousser quand même), conditions météorologiques épouvantables (pluie fine intermittente, dur), on ne fournissait pas les croissants... ? Bref, déduction faite de quelques frais, le bilan financier de cette opération, lié aux seuls frais de participation, s'élève à 93 euros.

Sur le plan de l'intervention, les participants sont sortis plutôt enthousiastes de la séance dirigée par Maître Hagiwara, 6ème dan. Au programme, une progression au sol autour de Hon-gesa-gatame, technique d'immobilisation, et debout, autour des techniques de jambes Ko-uchi-gari et De-ashi-barai. Pour celles et ceux à qui ces mots quelque peu abscons, euphémisme, n'évoquent rien, une petite démonstration en vidéo tirée de la Coupe Kano (compétition internationale réservée à l'élite) qui se déroulait au Japon au même moment (on leur avait demandé de décaler mais bon...) :

. PASSEPORT : S’agissant des formalités administratives, comme pour tout départ, il nous a fallu nous assurer de la validité de nos pièces d’identité, soit nos passeports pour l’international. Le passeport doit être encore valable 6 mois après le retour.

. VISA : Un visa est également nécessaire. Celui-ci peut s'obtenir avant le départ notamment auprès de l’Ambassade du Népal sise 45 bis, rue des Acacias 75017 Paris. Le coût (source : Guide du routard 2008) est de 40 euros pour un visa à entrée unique d’une durée de 60 jours et de 90 euros pour un visa à entrées multiples pour une durée de 60 jours également. Deux photos d’identité seront nécessaires. La validité du visa est de 6 mois à compter de la date d’émission.

On peut également obtenir son visa auprès de l’Ambassade du Népal à Delhi (Inde) ou encore auprès de chaque poste frontière ou de l’aéroport de Katmandou. La guide du routard indique que le coût du visa sur place est porté à 30$ US pour celui à entrée unique et 80$ US pour celui à entrées multiples.

Quoiqu’il en soit, le premier visa ne pourra excéder la durée de 60 jours et pourra être renouvelé dans la limite de 5 mois. Le renouvellement du visa pourra s’effectuer auprès du Central Immigration Office de Katmandou.

Le visa autorise notre circulation partout où il y a des routes ou des pistes. Néanmoins, un droit d’accès à un parc national ou un permis de trek pourra être exigé dans le cadre d’un trek dans les chaînes montagneuses.

Pour plus d'information, se renseigner auprès du département de l'immigration du ministère des Affaires intérieures du Népal (en anglais), ou de l'ambassade de France au Népal.

. PERMIS DE CONDUIRE : La conduite au Népal s’effectue paraît-il plus ou moins à gauche, dans le sens où le pays serait dépourvu de code de la route.


Cependant, l’aventure pourra être tentée. Pour plus de tranquillité administrativement parlant, mieux vaut penser avant de partir à faire les démarches auprès de la Préfecture de police de Paris notamment pour obtenir son permis de conduire international. Celui-ci est délivré gratuitement après dépôt de 2 photos, une copie de sa pièce d’identité nationale, une copie du permis de conduire ainsi qu’un justificatif de domicile. Il a une durée de validité de 3 ans.

. UTILE : Pour éviter toute mauvaise surprise sur place, tous nos documents personnels (pièces d’identité, permis de conduire, carte de groupe sanguin…) ont été scannés et resteront à notre disposition sur un espace d’hébergement en ligne.