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Arrivée du matériel, premiers cours

Arrivée du matériel Cette fois ça y est, ou presque. Après une longue attente, nous avons enfin récupéré, vendredi 17 avril, tatamis et kimonos pour démarrer notre activité judo avec les enfants. Presque, car il ne s’agit pour l’instant que de tapis d’emprunt que nous devons à la gentillesse du président de la fédération népalaise de judo, M. Deepak Bajracharya, et qu’il nous manque encore les ceintures. Mais ne boudons pas notre plaisir, nous sommes parvenus à obtenir de beaux kimonos tout neuf à un prix tout à fait raisonnable, 5/6 euros l’unité selon la taille, pour une qualité… made in France ! C’est en effet les bras chargés de judogis Noris-SFJAM que nous sommes rentrés de Katmandou.

Quant à la qualité des tapis récupérés, leur fabrication maison nous donne d’ores et déjà une idée de ce que devraient être les nôtres, bien que l’on nous en ait annoncé une meilleure. Il sont composés de 3 couches de tapis en fibres végétales tressés, recouvertes d’une fine couche de mousse compacte, puis d’une bâche et, pour finir, d’un tissu en coton épais, le tout se révélant plutôt convaincant à l’épreuve des déplacements et des chutes. Trois bémols d’importance variable toutefois, les coins légèrement arrondis qui créent des espaces aux jonctions, leurs épaisseurs inégales et leur état de grande saleté les rendant impraticables tels quels. Nous manquons malheureusement de moyens et de temps pour faire les fines bouches. Pour relativiser la qualité de ces tapis, on se rappellera les conditions dans lesquelles certains de nos très hauts gradés ont commencé à pratiquer il y a plusieurs dizaines d’années : sur une bâche tendue recouvrant de la sciure de bois ayant la fâcheuse manie de s’écarter à chaque chute. Autant dire que celles-ci devenaient vite contraignantes. Ces tapis d’emprunt devront donc nous suffire pour commencer à travailler, ce que l’on a commencé à faire la semaine dernière après 2 jours de dépoussiérage/lavage intensif.
Nos premières séances, dans la première version de notre dojo, se sont adressées exclusivement à Prem, le mari de la directrice de l’école, qui devrait dans l’avenir assurer la continuité de l’activité, seul ou avec le soutien d’une personne dépêchée par la fédération népalaise. Cette première semaine d’initiation intensive individuelle a eu pour objectif principal de le préparer à nous assister lors de nos prochains cours à destination des enfants. Nous en avons également profité pour confier aux bons soins d’un tailleur local la confection des ceintures qu’il ne nous a pas été possible d’acheter, le prix de l’une d’entre elles équivalant en effet, à peu de chose près, à celui d’un kimono. D’ailleurs, même les arts martiaux plus développés au Népal comme le taekwondo ou le karaté recourent à cette confection maison. Ayant maintenant quelques repères ici, nous savons qu’une semaine ne sera pas de trop pour celle-ci, tributaire, entre autre chose, des disponibilités de l’électricité. Patience donc.
De la patience, mais aussi du flegme, à haute dose, il nous en faut encore et toujours pour nos tapis dont on nous promet chaque jour la disponibilité prochaine. Mais ne dit-on pas que tout vient à point à qui sait attendre ?

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